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Comme j’ai la cervelle qui part dans tous les sens, et que mon truc préféré c’est de collecter des infos et de les disperser, ça va pas vite, tout m’intéresse. Ce qui se trouve quand même dans la droite ligne du partage d’infos et de connaissances, l’éthique du réseau, le concept « Open Source », bref quelque chose de vital pour moi.
Je découvre les cartes PCB, aha, la base pour certains, mais comment aurais-je appris leur existence autrement qu’en en voyant partout au local ? Alors voilà, je suis là comme à la garderie, à découvrir les cubes et les jouets !
Je cherche ma place, pas évident, mais pour le moment, le point de jonction semble se faire sur l’apport de mes soft skills : entre autres, cultiver la convivialité en proposant des petits plats lors des soirées (au gré des fluctuations des recommandations étatiques en ces temps de crise sanitaire, n’être pas plus de 3 5 personnes à la fois au local, ça freine !). Et satisfaire mes curiosités en questionnant les porteurs ou réalisateurs de projets.
Ma dernière idée ? Mettre au point la réalisation d’un clavier mangeable, inspirée par le projet d’un membre qui met au point son propre clavier, splitté en deux parties : un gâteau glacé qui le reproduit, carrément !
De la joie de vivre tout plein, 60 ans tout juste passés.
Infirmière de premier métier, sage-femme, je me suis réorientée vers l’information documentaire à la quarantaine (bachelor HES à Genève).
Un brevet fédéral de formatrice d’adultes plus tard, je travaille à soutenir des apprenti ( e ) s en soins, des écoliers en panne, et toute personne qui veut se familiariser avec le maniement d’un PC, les codes de comm’ par mail…bref, embarquer dans la mouvance des NTIC (peut-on encore les appeler ainsi… autre débat), et réduire ainsi sa propre fracture numérique : à certains seniors, ou même juniors, ça fait une belle jambe de s’entendre dire qu’ils sont bienvenus sur un site internet… Les seniors, on peut comprendre ; mais les juniors, c’est une génération I-Phone, qui découvre parfois avec stupéfaction qu’avec un ordinateur, on peut faire du traitement de texte, des corrections syntaxiques et grammaticales…
Résistante à l’envahissement du quotidien par les diverses applications censées faciliter la vie, j’ai soin de me distancier de la dépendance à des outils qui à mon sens doivent rester utilitaires, et non pas devenir indispensables – la préoccupation qui reste en filigrane étant la suivante : si tout saute, qu’est-ce qu’on fait ?